Loin de se concurrencer ou de se présenter en solutions alternatives, les évolutions des architectures de l'État et des collectivités locales se développent conjointement dans le cadre de la réforme territoriale.
Cette conjonction vise à rendre l'organisation administrative plus lisible et efficace sur l'ensemble du territoire, moins coûteuse et plus soucieuse de la prise en compte des besoins citoyens.
Elle constitue à ce titre un enjeu politique majeur.
L'actualité récente, en raison notamment de l’organisation des élections régionales en décembre dernier, a principalement jeté les projecteurs sur les régions.
Mais il ne faut pas oublier que cette nouvelle étape dans la réforme territoriale concerne également au premier chef les services de l'État en région et plus particulièrement les services interministériels qui se situent dans les 7 nouvelles régions issues d'une fusion. Ce sont en effet près de 46 000 agents de l'État qui sont concernés par ce mouvement de réforme dont 28 000 qui se situent dans les régions ayant fait l’objet d’un regroupement.