La méthodologie « benchmark »
Les institutions, entreprises ou organismes étudiés, français ou étrangers -notamment européens- sont choisis parce que jugés particulièrement représentatifs dans leur domaine, dynamiques, agissant selon des principes et des axes affirmés qui ont permis leur succès.
L'objectif est clairement de repérer les bonnes pratiques, même si celles-ci, de l'aveu même des responsables interrogés, ne se sont pas toujours dégagées immédiatement et ont dû souvent s'adapter aux spécificités de l'organisme considéré. L'analyse des échecs n'est toutefois pas totalement écartée, dès lors qu'ils présentent manifestement une valeur pédagogique, c'est-à-dire que les efforts engagés avaient du sens et correspondaient à priori à un processus de progrès viable. Et que les erreurs ne sont donc pas directement imputables aux acteurs, mais plutôt aux éléments de contexte, qu'il faut dès lors analyser avec attention.
Il ne s'agit jamais de définir un modèle type – un organisme idéal – mais plutôt de guider les décideurs en identifiant et en présentant les traits récurrents d'institutions, d'entreprises ou d'organisations « qui ont tenté et ont réussi » et qui pour certaines font figure de référence.