Benchmark, Régions et innovation

La méthodologie « benchmark »

Les institutions, entreprises ou organismes étudiés, français ou étrangers -notamment européens- sont choisis parce que jugés particulièrement représentatifs dans leur domaine, dynamiques, agissant selon des principes et des axes affirmés qui ont permis leur succès.

L'objectif est clairement de repérer les bonnes pratiques, même si celles-ci, de l'aveu même des responsables interrogés, ne se sont pas toujours dégagées immédiatement et ont dû souvent s'adapter aux spécificités de l'organisme considéré. L'analyse des échecs n'est toutefois pas totalement écartée, dès lors qu'ils présentent manifestement une valeur pédagogique, c'est-à-dire que les efforts engagés avaient du sens et correspondaient à priori à un processus de progrès viable. Et que les erreurs ne sont donc pas directement imputables aux acteurs, mais plutôt aux éléments de contexte, qu'il faut dès lors analyser avec attention.

Il ne s'agit jamais de définir un modèle type – un organisme idéal  mais plutôt de guider les décideurs en identifiant et en présentant les traits récurrents d'institutions, d'entreprises ou d'organisations « qui ont tenté et ont réussi » et qui pour certaines font figure de référence.

Le « benchmark » appliqué aux régions françaises

L'analyse benchmark conduite au profit d'une ou de régions françaises s’attache d'abord à une veille externe : données géographiques, économiques, politiques, sociales ; éclairages, analyses… Elle est principalement tournée vers des institutions de même type, françaises ou étrangères – européennes notamment – soumises à des environnements, contraintes, impératifs stratégiques… comparables, ou dont les différences seront précisément analysées.

Une telle analyse se fait par exploitation des documents qu'il est possible aux consultants de se procurer, complétés par des entretiens avec des responsables de l'institution considérée. Le choix des « cibles » se fait par accord entre l'équipe conseil et le donneur d'ordre, en prenant en compte l'intérêt des cas envisagés par rapport à la thématique étudiée (l'avancement de leur réflexion et de leurs réalisations, leur exposition à des environnements ou contraintes comparables, leur mode d'organisation…) ainsi que la capacité à obtenir des renseignements « à bonne source ». Régions en mouvement est à cet égard capable de mobiliser son réseau relationnel particulièrement fourni.

Ce travail « externe » est dans le même temps enrichi par un « état des lieux » de la situation au sein de la Région au profit duquel le benchmark est réalisé : état des lieux indispensable à la réflexion qui va permettre un travail d'échange avec les acteurs internes, basé notamment sur les informations fournies par les fiches d'analyse rédigées par les consultants pour chacun des cas externes étudiés.

Les consultants remettent aux dirigeants de la Région un rapport écrit présentant les éléments recueillis, et les pistes de progrès qui leur semblent les mieux adaptées à la situation régionale et à la stratégie souhaitée.

Des compléments peuvent s'avérer utiles pour l'analyse externe : entretiens téléphoniques complémentaires pour préciser ou valider certains points, voire questionnaires par internet… Des groupes de réflexion internes peuvent également être lancés sur des thématiques précises.

Ainsi, l'engagement direct des acteurs régionaux dans l'analyse des informations recueillies va déboucher sur une proposition de programme d'action. Programme qui pourra s'appuyer sur des axes stratégiques d'évolution, prenant en compte les « bonnes » pratiques dégagées de l'analyse benchmark ainsi que les attentes et les volontés d'engagement mises en évidence en interne, et proposant des solutions adaptées aux objectifs et compétences internes.

 

L'équipe Régions en mouvement propose aux responsables de Régions, pour leur permettre d'y réfléchir puis s'ils le décident d'y recourir, de conduire pour leur compte, sur le ou les secteurs qu'ils jugent prioritaires pour leur Région, une analyse benchmark des « bonnes pratiques » déjà tentées ou mises en œuvre dans d'autres collectivités territoriales, notamment européennes, afin de nourrir leur réflexion et d'éclairer leurs prises de décision.

Experts contributeurs

  • Expert Santé et Protection sociale. Étienne Caniard a terminé sa carrière administrative comme Administrateur Général des Finances Publiques après avoir exercé de nombreuses responsabilités dans…
  • Expert Développement durable et Énergie. Après des études en France (HEC) et aux États-Unis (Stanford et Harvard), Conrad Eckenschwiller a conduit une carrière industrielle et…
  • Expert Formation. Dominique Héron est diplômé de l'Institut d'Études Politiques de Paris et ancien élève de l'École Nationale d'Administration. Il a été Inspecteur Général de…